Avec nos DOM (Département d’Outres Mers) aussi éloignés les uns des autres, l’offre en vanille de France devrait être foisonnante, hélas si le potentiel de développement est important (à l’image de Tahiti) le déficit de production est important sur bon nombre de DOM.
Avec l’Ile de la Réunion, Tahiti reste le porte-drapeau des vanilles Françaises avec une production de l’ordre de 35 tonnes de vanille mûre en 2021 et une demande mondiale croissante.
Généreuse et atypique, la vanille de Tahiti a tout pour plaire & l’essayer c’est l’adopter. Elle a en effet de quoi séduire, grasse, souple, riche en grain avec un arôme et un parfum incomparable elle n’a pas son pareil pour sublimer n’importe quel plat (dessert ou autre). On pourrait lui reprocher son prix ? même pas, les gousses charnues et aromatiques vous feront bien souvent n’utiliser qu’une une demie gousse pour relever n’importe quelle préparation culinaire.
Avec ses 2500 km², son célèbre volcan « le piton de la Fournaise » et ses forêts tropical, l’île de la Réunion, a due véritablement se réinventer et professionnaliser pour se singulariser de ses voisines malgache & comorienne, toutes 3 bénéficiant l’appellation « Bourbon ». Production et qualité son en constante hausse mais les coûts de revient restent élevés pour cette très belle origine. L’offre est orientée sur Vanilla Planifolia avec des gousses plus fines que ces consœurs de l’océan Indien. Nous avons trouvé des différences significatives selon les préparateurs mais elle reste toute origines confondues une de nos vanilles préférées.
Petite dernière dans l’ordre d’arrivée des vanille Française. La production reste confidentielle et concerne la vanilla Planifolia. Rare et cher le marché reste à construire et développer pour ce territoire du bout du monde.
Sur les 2 iles les productions restent marginales et sont le fait de quelques producteurs passionnés écoulant leur production en local sur les marchés ou directement sur l’exploitation. Au niveau des instances locales, (pouvoirs publique et politiques) la volonté de développer la filière reste largement à structurer pour organiser une activité pérenne et exportatrice. A l’image de Tahiti et de la Réunion, nos deux iles bénéficient d’une image tout à fait positive dans l’esprit des consommateurs et le potentiel économique pourrait être tout à fait intéressant pour la production Caraïbéenne.
La production reste marginale et est principalement absorbée par le marché intérieur. Le marché pourrait cependant être tout à fait intéressant pour la seule vanille Française qui serait alors produite sur le marché Sud-américain.